La "boutique"

La vente de ces produits est destinée à la promotion de la pêche à la mouche, dans un but strictement non lucratif.

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Tarif - 38 € + frais de port

Mouches à carnassiers d'eau douce et d'eau salée
38 € + 8 € de frais de port

Année après année, la pêche à la mouche évolue…

La pêche à la mouche des carnassiers est désormais bien installée dans les mœurs, mais quelle mouche choisir quand on est débutant dans le domaine : en rivière ? En lac ? En canal ? Ou même en mer ?

Bertrand Kron, grand spécialiste en la matière nous apporte dans ce livre sa contribution à notre passion, celle qui nous ferait partir au bout du monde avec une ficelle et un bout de bois, et qui lie les gens habités par une même déontologie et un même idéal.

CARNASSIERS D’EAU DOUCE

Quelques-uns des plus grands spécialistes en la matière vous livrent ici leurs montages les plus efficaces :

• Sélection brochet - Bertrand Kron

• Sélection sandre - Bertrand Kron

• Sélection Guido Vinck

• Les « références » Drachkovitch

• Les « classiques » Drachkovitch

• Sélection Thierry Cloux

• Sélection spéciale Thierry Cloux

• Sélection Jacques Sluismans

• Sélection Stéphan Florian

• Sélection Daniel Sabatini

• Sélection Robert Taillandier

• Sélection Malcolm Tiki Shewan

CARNASSIERS D'EAU SALÉE

Plus de 600 mouches pour toutes les pêches, du Bonefish au Tarpon en passant par les grands pélagiques et les prédateurs de toutes écailles, cette partie du livre est ici la traduction en français de la Bible de la spécialité : le "Lefty Kreh"

PREFACE (Albert Drachkovitch)

Bien sûr, il y eu la plume, il y eu le poil qu’utilisèrent, avant l’aube de l’an mille, ces très obscurs et très lointains confrères déjà enragés, lorsque venait à manquer la manne naturelle. Utilisation qui vint de cette difficulté de se saisir des poissons en des moments, que l’on connaît toujours aujourd’hui (!) pendant lesquels seule la nourriture courant sur la surface de l’eau motivait les carnassiers.

Très fréquemment traversé par des rongeurs nageant hâtivement sur les fleuves de Mongolie, j’y ai vu là-bas tout récemment un nomade, instruit d’une expérience sans âge, accroupi au bord d’un grand courant obscur, qui laissait traîner – mais en lentes et savantes saccades – une longue corde d’énorme diamètre au bout de laquelle il avait placé une grosse poupée oblongue de poils de lièvre ficelés avec astuce et sobriété, portant longue queue de cuir souple et un fort hameçon. Il faisait sautiller cette imitation à peine caricaturale sur la surface des vagues ou des lisses d’où émergeait soudain avec une brutalité inouïe la gueule monstrueuse d’un huchon. Voici donc « l’ancêtre » messieurs… Mais le voici encore au dernier segment du siècle qui s’achève, le voilà au bord de l’an 2000, le voilà dans une boîte de plastique que j’ouvre devant les yeux du mongol hilare et ravi. Voici le rat articulé diabolique, et de très habile confection de monsieur Thierry Cloux - Juin 1998 !

Quoi de plus simple pour illustrer aussi brillamment la pérennité de la pêche des carnassiers à la mouche, si l’on veut bien considérer qu’un « rat » soit une « mouche » ! Alors, salut à l’ami Guido Vinck, ou aux Sluismans et autre Florian. Considérez que vous n’êtes pas nés de rien, mais que vous êtes les héritiers incontournables, obligés, d’une réalité sans âge qui se perpétue dans le gargouillis de vos entrailles, les labyrinthes de vos cerveaux, l’habileté de vos mains, l’instinctive et permanente observation des choses de la nature. Vous avez été confortés, comme nous, avec tant d’autres du monde de la pêche à la mouche des carnassiers – et qui sont de votre race – par l’immense évolution de la mouche en général, évolution générée en très grande partie par l’expansion extraordinaire des « réservoirs », qui bien que peuplés principalement de salmonidés, ont popularisé d’une manière surprenante la pêche à la mouche, lui donnant des dimensions nouvelles, et surtout, permettant l’accès à ce sport à des aventuriers longtemps confinés aux pêches classiques de tous les carnassiers d’eau douce autres que la truite.

Ainsi donc, les idées se sont mises à galoper dans tous les sens, les expériences et les découvertes se sont multipliées. La longue canne, la soie volante, les gestes qui les animent et les domptent n’inspirent plus rien que des habitudes vite prises et soutenues par le développement intelligent et immédiat du support commercial qui a trouvé là une mine d’or nouvelle !

Aujourd’hui, aucun carnassier de nos eaux douces n’est à l’abri de nos mouches, et jusqu’aux poissons blancs, dont la pêche souvent plus délicate que toutes, fait le délice de certains passionnés dont les rivières qui les entourent s’appauvrissent tristement en poissons dont beaucoup sont récemment devenus « nobles » grâce à la pêche à la mouche.

SOMMAIRE DETAILLE

La pêche à la fine mouche